Dʼabord explorateur ROSH aiguise son regard par la pratique du graffiti dans les lieux en transition de sa ville natale, Elche en Espagne. Il en décrypte les signes de nos civilisations contemporaines.

En 2019, la pandémie lʼastreint à devoir repenser son rapport à lʼespace et à la création. Cloisonné dans une « portion de lieu », lʼartiste va inventer, grâce à lʼoutil informatique, un programme lui permettant une nouvelle expression, libre et déconstruite. ROSH sʼengouffre dans cette nouvelle brèche pour explorer dʼautres trajectoires. Ses multiples résidences à la Fondation Montresso à Marrakech, lui permettent de poursuivre ses expérimentations en devenant par là même, le compositeur et lʼinterprète autonome de ses œuvres.

Habiter le monde, révèle pour lui une richesse plurielle, un processus de pensée, où lʼespace nʼa pas une définition immuable et dogmatique. Habiter engage un rapport au monde où réalité et imaginaire sʼentrecroisent, où urbanisme et histoire sʼentremêlent, où philosophie et géographie se traversent. Il est vécu par lʼartiste comme une expérience de soi et des autres dans une humanité partagée.