Né en 1983 à Beaune.
Il vit et travaille entre Paris (France) et Rio de Janeiro
(Brésil).
mi-chemin entre art urbain et art conceptuel, Rero interroge d’un côté le contexte de l’art, de l’autre les codes de l’image et de la propriété intellectuelle à travers un acronyme qui apparaît régulièrement dans ses œuvres : WYSIWYG (What You See Is What You Get). Détournement et autocensure — il barre ses messages d’un épais trait noir — sont les maîtres mots de ses recherches sur la négation de l’image.
Punchlines et aphorismes, trahison des images, jeux sémantiques et mises en pièces des nombreuses contradictions de l’époque. A la croisée des pratiques urbaines, du land art et de gestes conceptuels inspirés par Duchamp, Debord - et bien entendu Roland Barthes -, le plasticien questionne les rhétoriques de l’image, ainsi que la ‘chaîne flottante des signifiés’ qui s’y combinent. Intrigantes, lumineuses, riches d’une poésie moderne et transgressive, les oeuvres de Rero ont été présentées au 104, au MAC/VAL, au Centre Pompidou, à la Fondation Vasarely, au Grand Palais ou au MAC Bogota.
Pleines d’audaces, ses installations hors-format ont pris pied sur les dunes du désert marocain, au coeur de l’Amérique latine et dans les paysages de Californie. ‘Oxymore, épure visuelle, nouvelle dignité esthétique pour lieux désertés et messages explicites… Chez Rero, l’art est un système d’alarme qui tente de réveiller le muscle atrophié de la sensibilité collective’ a écrit à son endroit le grand critique d’art Achille Bonito Oliva.
Visite sur rendez-vous du mercredi au samedi de 10h à 16h. Merci d'adresser votre demande à l'adresse info@montresso.com
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