Né en 1977.
Il vit et travaille à Marseille (France).

Masaki Watanabe arrive en France en 2005 pour intégrer l’École des Beaux-Arts de Marseille. Dans ses premières recherches, il questionne notre monde, notre petitesse par l’artefact de figurines, on est en 2010… Un an après, on assiste à la tragédie de Fukushima. Dès lors, l’artiste interroge la question du récit, comment représenter ce déluge et son amnésie ?

Il pose sa voix en dessinant à l’aide du Hanko, ce petit tampon sert de signature au Japon, et il est aussi le symbole du lien entre le citoyen et l’Etat. Ce passé que l’on veut cacher, l’artiste le cherche dans l’invisible, la nature est la première à consigner les traces de la contamination. Alors, Masaki Watanabe commence à inventorier dans un étrange cabinet de curiosité, ces plantes, ces fruits, ces légumes mutants. De manière obsessionnelle, il pose l’idéogramme Effacer/S’effacer et donne à regarder cet aveuglement à nier le désastre. On découvre une œuvre méditative posant la réflexion de la fragilité de notre écosystème et sa nécessaire prise de conscience.

Présenté à la Cité Radieuse et à la friche de la Belle de Mai à Marseille (France), il a également participé à différentes expositions au Japon et en France.